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vendredi 16 novembre 2012

Un coeur pur sous les rails de la vie
Je ne veux qu'un lecteur pour mes poèmes :
Celui qui me connaît - celui qui m'aime -
Et, comme moi dans le vide voguant,

Voit l'avenir inscrit dans le présent.
Car lui seul a pu, toute patience,
Donner une forme humaine au silence.
NOUVELLE BONTE
il n’est pas question de livrer le monde aux assassins
d’aube
la vie-mort
la mort-vie
les souffleteurs de crépuscule
les routes pendent à leur cou d’écorcheurs
comme des chaussures trop neuves
il ne peut s’agir de déroute
seuls les panneaux ont été de nuit escamotés
pour le reste
des chevaux qui n’ont laissé sur le sol
que leurs empreintes furieuses
des mufles braqués de sang lapé
le dégainement des couteaux de justice
et des cornes inspirées
des oiseaux vampires tout bec allumé
se jouant des apparences
mais aussi des seins qui allaitent des rivières
et les calebasses douces au creux des mains d’offrande
une nouvelle bonté ne cesse de croître à l’horizon
Danser, du regard et des mains apprivoiser
Une proposition, un pour parler, une invitation a tout oublier

Tanguer, comme les radeaux dérivent, les canoës
Comme le vin enivre, se griser, comme un tango, tanguer se renverser

Tomber, comme l'oiseau porté par les grands vents
Comme le bateau au fond de l'océan, comment choisir de vivre le néant

Aime-moi aime-moi
Aime-moi  aime-moi

Danser, fermer les yeux ne surtout plus penser
Du bout des doigts te toucher te troubler
Dire que je danse, mais t'apprivoiser

Tomber, dans cet orage mourir foudroyé
Dans ce volcan, me perdre et m'y brûler
Mourir d'amour et en ressusciter

    Par sa joie ma Dame peut guérir,
         par sa colère elle peut tuer. 
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1IsDjbd0jnGMKmX-gdqz_ftxkk7OPW5dzNekuOgTyAd0qrT_AKGMWUpwIF_hiBORLk16tayc0YciZBthc3qTQTpy4MT-o9n0rgXml4vZP9MJTcGJxcTbcMj0Nr657OgxTL_N3h2_vz-sp/s1600/P1040479.JPG      Par elle le plus sage peut sombrer dans la folie, 
le plus beau perdre sa beauté, 
                   le plus courtois devenir un rustre, 
                              , et le plus rustre devenir courtois.

http://images.aunomdelarose.fr/img/prd/FR/2_2.jpgImmense et rouge
Au-dessus du Grand Palais
Le soleil d’hiver apparaît
Et disparaît
Comme lui mon coeur va disparaître
Et tout mon sang va s’en aller
S’en aller à ta recherche
Mon amour
Ma beauté
Et te trouver
  Là où tu es.

                                                                                                                                           Gallimard